Cette démarche globale associe également l’ensemble des données environnementales à la conception
(approche multi-critères). C’est à dire que pour chaque étape du cycle de vie, il faut analyser la
consommation de matière première, d’énergie, les pollutions émises (eau, air et sol), la quantité de déchets,…
Une dernière vision du produit est à prendre en compte lors de sa conception, c’est d’envisager le produit avec l’ensemble des éléments qui l’entoure (approche multi-composants).
Ces composants sont l’emballage, l’activité de commercialisation (publicité, démarchage,…), les accessoires nécessaires au produit (piles par exemple),…
Le regroupement de ces différentes approches permet de dégager un certain nombre de voies
d’améliorations telles que l’utilisation de matériaux ayant moins d’impacts sur l’environnement, la diminution du nombre de matériaux différents, l’optimisation de la fabrication, la réduction des emballages, l’augmentation de la durée de vie du produit, la réduction des impacts lors de l’utilisation et une valorisation maximum. Mais toute intervention sur la conception d’un produit entraîne des modifications de son impact sur l’environnement à différents niveaux de son cycle de vie.
Il faut donc faire attention à réduire les impacts sur l’environnement sans faire de « transfert de
pollution ». C’est à dire que l’amélioration d’une étape ne doit pas se faire au détriment d’une autre.